L’autre voie d’Axel Springer

Si l’annonce du New York Times fait grand bruit, c’est aussi parce que quelques jours auparavant, c’est un autre éditeur, Springer qui s’est illustré en bouclant un deal avec OpenAI. 

L’idée derrière cet accord consiste à fournir à ChatGPT des données vérifiées qui pourront lui permettre de fournir des réponses plus précises aux requêtes formulées par les utilisateurs. En retour, Springer, qui détient Bild, Politico et Business Insider, ouvre une nouvelle ligne de revenus toujours bonne à prendre dans une stratégie de diversification de ressources, notamment dans une industrie en crise. 

Springer se positionne donc comme pro-IA. En juin dernier, l’entreprise allemande avait annoncé qu’elle croyait que nombre de postes de journalisme pouvaient être remplacés par l’intelligence artificielle et avait annoncé une vague de licenciement chez Bild et le Frankfurter Allgemeine.

Très largement optimistes sur le potentiel de l’IA dans le journalisme, les dirigeants du groupe ont donc tranché en faveur d’une pleine et entière collaboration avec les acteurs de la Tech Américaine. Ça rappelle étrangement un nombre d’accords précédents avec Meta notamment qui avaient fini dans les cris et les larmes après que la plateforme sociale avait progressivement perdu intérêt à « nourrir » la presse et les médias.