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Drake IA et la musique synthétique | Clique TV, Canal+

Clique TV, Canal+ | Les images générées par l’intelligence artificielle, une menace pour l’information ?

J’ai été reçu sur le plateau de Clique TV pour évoquer la musique synthétique et notamment le faux Drake avec, en prime, un petit échange avec Philippe Katerine. 

L’intelligence artificielle s’invite dans la musique, entre fascination et inquiétude

Article généré à l’aide de Gemini pro 1.5 à partir du transcript de l’émission, édité par GH


Paris – Clique, présenté par Mouloud Achour, se penche sur l’irruption de l’intelligence artificielle (IA) dans le monde de la musique, suscitant fascination et inquiétude parmi les artistes et les professionnels du secteur.

L’émission débute par la diffusion de “Heart on my sleeve“, un faux duo entre Drake et The Weeknd créé par IA. Si Philippe Katherine  juge “crédible” le morceau, certains chroniqueurs présents sur le plateau sont un peu plus dubitatifs. Le titre illustre en tous cas la capacité troublante de l’IA à reproduire le timbre et le style de chanteurs connus.

Gérald Holubowicz, journaliste spécialisé dans les médias synthétiques et professeur à Sciences Po,  analyse rapidement les implications de cette nouvelle technologie. Interrogé sur la difficulté de distinguer une vraie voix d’une voix synthétique, il souligne l’absence de “référentiel très marqué” pour la voix, contrairement à l’image où la détection de la manipulation est plus aisée. “A l’oreille, n’importe qui peut se faire avoir rapidement”, avertit-il.

Concernant la question du plagiat, M. Holubowicz rappelle que la jurisprudence est encore en construction. Si l’utilisation de l’image générée par IA a déjà donné lieu à des poursuites, comme celle intentée par Universal contre OpenAI notamment, “il va y avoir une bataille juridique qui va commencer” concernant le son. Universal a d’ailleurs obtenu le retrait de la vidéo de “Heart on my sleeve” illustrant les tensions naissantes autour de la propriété intellectuelle.

L’émission évoque également la possibilité pour des artistes d’utiliser l’IA pour “collaborer” avec des chanteurs décédés, soulevant des questions éthiques et juridiques complexes. M. Holubowicz rappelle que les droits attachés à la personne expirent à sa mort, ouvrant la voie à une utilisation potentiellement controversée de la voix.

Si l’IA suscite des craintes, elle représente aussi un nouvel outil de création pour les artistes. L’exemple d’une chanteuse ayant numérisé sa voix pour chanter dans d’autres langues et registres est cité, illustrant le potentiel créatif de cette technologie.

L’émission se conclut sur une réflexion sur la capacité de l’IA à innover. Si elle s’inspire de bases de données existantes, l’intervention humaine reste essentielle pour insuffler originalité et audace. La question demeure : l’IA se contentera-t-elle de reproduire le passé ou saura-t-elle ouvrir de nouveaux horizons musicaux ?

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