Hiroshima mon amour

Dans la foulée des annonces qui ont compté ces dernières semaines, le processus d’Hiroshima sur les IA Génératives qui se focalise sur l’établissement d’une vision commune au sein du G7 concernant l’intelligence artificielle générative. 

En gros, il s’agit de porter un certain nombre d’engagements couvrant une gamme assez large de domaines différents, y compris le développement de cadres réglementaires, la mise en place de groupes de travail, l’élaboration de guides et de codes de pratique, ainsi que la promotion de l’innovation et de la recherche dans le domaine de l’IA. Chaque pays membre du G7 contribue à ces efforts par des mesures spécifiques, reflétant un engagement commun à gérer les risques et à maximiser les bénéfices de l’IA générative. 

On notera tout de même le trait d’humour ou de lucidité qui vise à titrer un processus d’action lié au développement des systèmes d’intelligence artificielle du nom de la ville qui fut rasée par la bombe mise au point par les Américains. Cela donne au récit global une note dramatique et un parfum de fin du monde tout à fait particulier, surtout au moment où les technologues de tous poils s’évertuent à faire croire aux risques existentiels posés par les technologies même qu’ils continuent de développer.